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diversifolia

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Création : 29/03/2013 à 15:39 Mise à jour : 31/12/2013 à 09:39

M. 17 ans
- Au régime -
 - Boulimie - Hyperphagie-
 Brasil
Piercée, Tatouée, Stretchée


Se lever. Se peser. Aller au sport. Manger. Souffrir. Travailler. Manger. Souffrir. Se peser. Ne pas dormir. Recommencer.

Un beau jour j'ai disjoncté, le choc à été fatal, maintenant ma vie c'est ça.
N'hésitez pas à me contacter, je ne mord que très rarement.


Défouloir impudique d'émotions 
 
-TOUS les textes sont écrits de ma main, sauf précision évidemment, merci de respecter cela.
- Les nouveaux articles se trouvent au début du blog, les plus vieux à la fin.

Habillage❤ 
 Je suis répertoriée ici❤
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#Posté le vendredi 29 mars 2013 15:52

Modifié le mardi 31 décembre 2013 08:47


 
 
Un mot, un seul : Misérable.
 
Ce que je fais de ma vie est misérable, je suis misérable, je me rend misérable. Je suis de retour, de me dirige vers l'enfer à grands pas, à nouveau, une fois de trop. Je ne dirige plus,je suis un pantin,une poupée,un tas de graisse et d'os sans fierté,sans ténacité. Je ne dirige pas ma vie,je ne le dirige plus. J'ai l'impression d'être habitée, habitée par un être violent. J'ai l'impression de courir à ma perte, courir vers la mort les yeux grand ouverts. Je me fais peur, j'ai peur, j'ai peur de la vie, de cette vie que je construis à la sueur de mes excès. Je n'ai jamais été aussi loin de moi même, je me sens si seule, si paumée. Je suis toujours paumée,je suis une éternelle paumée en fait. Je n'ai jamais su trouver ma voie,comprendre qui j'étais. 
 
Je suis ici, à nouveau à pleurer sur mon sort. Ici avec dix kilos de plus qu'en Juin.  Je suis ici ,noyée dans cette  haine de moi-même. Je suis incapable de réagir, de prendre des décisions. J'ai besoin d'une claque de vérité en pleine gueule. Je suis grosse, je ne rentre plus dans les jeans, ces jeans que je portait à l'époque ou j'étais la plus lourde de ma vie. Cette période ou j'avais atteint mon poids maximal. J'ai tout déréglé, je suis foutue. Je grossis de jour en jour, je ne me contrôle plus, je n'arrive pas a réagir, à prendre une décision pour mettre fin à cette comédie qui me bouffe la vie et qui me rend affreusement désagréable et bougonne envers mon entourage qui, lui, ne comprend pas. L'entourage, la famille qui ne comprend pas pourquoi il y a moins de  trois mois tu avais la peau sur les os, que tes jeans flottaient, que tes joues étaient creuses alors que maintenant tu est à nouveau "ronde", comme comme ils disent pour ne pas dire grosse. Ils ne comprennent pas où disparaissent les biscuits, le beurre, le pain, tout ce qu'il y a de calorique, sucré et gras. Ils ne comprennent pas pourquoi les stocks ne font pas la semaine, ils ne comprennent pas que je me noie  dans mon propre sang. Ils ne comprennent pas cette douleur muette, ils ne comprennent pas ce mal-être, ce manque, cette haine d'avoir commis l'impardonnable, ils ne comprennent pas cette tristesse qui s'empare de tout mon être à l'idée d'avoir perdu ce petit être d'amour qui aurait pu grandir, ce petit que j'aurais vu grandir,en prenant soin de lui, en ayant des responsabilités, une certaine raison de vivre.Mais lui aussi est partit, et je ne sais pas me relever seule, je n'arrive pas a faire face à cette blessure.
 
Je vis dans le passé,je m'en veux de penser ainsi, mais, comme j'étais heureuse lorsqu'il était là, à mes côtés. Lorsqu'il venait tous les jours me chercher, parler, m'embrasser, m'offrir ma dose de sourires. Lorsque sans même le vouloir il ma sauvée, lorsqu'il ma fait oublier cette bouffe qui était devenue une véritable fixation, une véritable prison. C'était les moments les plus magnifiques de ces dernières années. Je me sentais entière, complète, pour la première fois de ma courte vie. Et je donnerais tout pour revivre ces moments, cette époque de douceur et de bien-être. 
 
 
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#Posté le samedi 19 octobre 2013 16:22

Modifié le samedi 19 octobre 2013 16:46


 

 
Par où partir ? Où s'enfuir ?
 
J'aurais voulu être à la hauteur de mes espérances, croire en ce bonheur que je tentais de prôner chaque jour avec un peu plus de désespoir. J'aurais voulu être heureuse, enfin. Apprendre le bonheur, m'emplir de ces petits bonheurs fugaces qu'offre la vie à qui sait les recevoir. J'aurais voulu tracer la route, avancer, apprendre,seule certes, mais avancer quand même. 
J'ai cru m'en sortir, j'ai cru que j'allais mieux, j'ai cru que j'avais enfin décider de m'autoriser le bonheur.Belles semaines passées trop vite. J'ai cru que j'avais enfin compris que la nourriture n'était pas un antidépresseur, j'ai cru que j'étais guérie. Douces illusions, doux bonheur trop rapidement remplacé par cette culpabilité, cette culpabilité que je connais si bien, trop bien. Je ne me reconnais plus,je ne suis plus personne.Je ne sais plus ce que je fais ici, pourquoi, pour qui. 
 
J'ai honte, la décision devrait venir de moi, je suis la seule a pouvoir me flinguer comme je suis la seule à pouvoir me sauver. Mes yeux sont trop grand ouverts face à la réalité, ils ne veulent pas se fermer, battre et se refermer une ultime fois. Ils ne veulent pas,ils veulent vivre,je veux vivre. Je ne veux pas partir,je ne veux pas mourir , pourtant, je suis incapable de vivre,de vivre, normalement, simplement, tout bêtement... Ma tête est un chaos, mon âme est une véritable loque qui s'enfuit par toutes mes pores lorsque mon estomac réclame, lorsqu'il réclame trop, sans faim, lorsque ma peau se tend sous le gras qui court en dessous. Je ne sais pas vraiment à qui me raccrocher, à qui parler, sur qui pleurer, avec qui trouver le sourire. Je ne veux pas être ce genre de fille à problème, ce genre de fille concentrée sur ses petits problèmes égocentriques. Pourtant j'ai mal,pourtant mon corps et mon esprit souffre. Pourtant parfois je voudrais bien me pencher le plus possible par dessus la balustrade du 23ème étage.  J'ai honte, je me sens si coupable d'être incapable de me donner un coup de fouet seule. De me retrouver face à moi même, face à mes erreurs, face à ce qu'on est tous, rien qu'une seconde pour enfin trouver la porte de sortie.  
 
Avec le recul, en se penchant sur un passé qui ne reviendra plus, je me dis que si ce petit était là, dans mon ventre, là où il devrait se trouver actuellement je serais surement plus complète,entière, aimante, heureuse. J'ai l'impression d'être répulsive,d'envoyer très loin,de faire partir le plus loin possible tout ce qui me tient à coeur, tout ce qui fait mon bonheur, et cela sans même le vouloir... Plus j'y pense plus je me hais,plus je hais cette  vie qui est la mienne et que je n'arrive même pas a changer. Petit ange, comme je regrette. Malgré les chamboulements, les soucis qui seraient forcément venus avec ton arrivée j'aurais voulu te tenir entre mes bras, voir tes petits mains, ta bouille d'ange, prendre soin de toi, te voir grandir. Il n'y  a pas de place pour les regrets, c'est trop tard mais, que de mauvaises décisions prises dans ma vie ! Quelle rage..
 
Je dois m''en sortir, je veux m'en sortir. Je ne veux plus continuer cette vie désastreuse où j'enchaîne les excès de nourriture à toute heure du jour et de la nuit,sans sentiments,sans faim. Juste cette compulsion qui gronde, qui hurle dans mes oreilles et moi, poupée idiote qui me laisse guider, sans fierté, sans ténacité.  J'ai besoin d'une bonne grosse claque dans la gueule, pour me réveiller, pour me renvoyer à la face ce que je suis, ce que je suis devenue, et ce que je vais devenir si tout continue sur cette pente là.
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#Posté le vendredi 18 octobre 2013 10:45



 
Je ne peux pas l'oublier. Je ne sais pas l'oublier. Je ne veux pas l'oublier.
 
En toute conscience je continue de rêver. Je me prend au jeu, je me laisse emporter, je me laisse voguer au loin.
Il me  manque, je ne sais plus grand chose de lui, mis à part le fait qu'il se laisse délicatement dériver au grès des chemins. Il à laissé une partie de lui avec moi lorsqu'il s'en est allé, ce petit morceau de vie qui faisait mon bonheur s'en est allé lui aussi. Je suis restée ici, au même endroit, à la même adresse avec comme seul compagnon ma solitude. Je donnerais extrêmement cher pour le croiser, une heure, le revoir, l'écouter, parler à nouveau avec lui, échanger, apprendre, calée entre ses deux bras tatoués. Je ne sais pas, c'était peut-être trop beau, trop idéalisé, trop concret. J'ai mal, c'est romantique et nais à souhait mais je ressent le besoin de l'écrire, de le dire. Ce secret pèse trop lourd, j'ai trop mal. Je ne peux pas en toucher un mot à qui que ce soit, personne ne sait, personne n'est au courant. L'ignorance est totale, et d'un côté c'est surement mieux ainsi. Mais que dire, que faire. Je ne sais pas dans quel occupation déverser tout ce besoin de le voir, toute cette envie de reparler à coeur ouvert comme nous le faisions. Je veux revivre tous ces moments, et cela pas que dans ma tête. Je veux ressentir une fois encore la pression de ses bras autour de mon corps, je veux pouvoir me plonger a nouveau dans ses yeux verts, je voudrais pouvoir marcher près de lui, des après midis entier, comme avant. Il me manque, c'est un fait. Je deviens folle, peu à peu. Doucement, je me laisse glisser sur la pente de la douce folie du manque.
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#Posté le vendredi 20 septembre 2013 19:32


 
Mon coeur est devenu trop sauvage pour être brisé.
 
Un mot, une lettre, une phrase, un bonheur, un dégoût, une horreur, des gouttes de sang sur le sol immaculé de la salle de bain.
Et puis accrochée, harnachée, écrasée contre ce lit, ce lit qui à vu passer toutes les peines et tous les plaisirs il y a une fille, une jeune fille qui hurle et qui pleure des larmes de sang. 
 
Tu vois je suis là, encore une fois, une fois de trop. Les larmes s'écroulent et s'étalent sans honte, sans retenue sur mes jours, sur mes lèvres, jusque sur mon cou. Tout est vague, tout est humide, tout est compris à travers un voile de brouillard. Tout n'est que haine, douleur, honte et agonie. Ce n'est plus par vagues mais c'est constant, je me fais submerger. Je ne sais plus ce que je fais, pourquoi je le fais, dans quel but, pour qui, pour quoi. Je n'habite que dans mes larmes de haine, mes larmes de honte. Je suis grosse, je hais mon  corps mais je ne le vie pas bien, malheureusement. Je suis incapable d'être bien dans mon corps, incapable d'apprécier, de comprendre. Plus je me bat plus mon entourage me met des batôns dans les roues, plus ils me tiennent, plus ils me retiennent. Je ne sais plus où aller, par où commencer, par quel côté recommencer. Je suis enfermée, enfermée dans ce corps que je n'aime pas, enfermée dans cette vie que je n'aime plus, enfermée dans cette espace réduit entourée par des gens qui me font horreur, des gens avec qui je n'arrive pas à être moi même, des gens avec qui je n'arrive pas à me livrer, à me faire aider. Je suis face à un mur d'incompréhension, sans la moindre délicatesse, sans le moindre tact. Quel besoin ont-t'ils de me souligner le fait que je ne rentre à nouveau plus dans mes vêtements, que je suis boudinée, que mes joues ne sont plus creuses. Quel besoin on-t'ils de remuer le couteau dans la plaie, de me faire sombrer encore un peu plus. Pourquoi ? Je veux plus de tout ça, je voudrais m'en  sortir, il est pourtant bien tard pour ça. Mon corps et mon esprit on déjà trop souffert, beaucoup trop. Ces combats ont laissés des cicatrices à vie, je n'oublierais jamais, je ne m'en sortirais peut-être jamais complètement. Mais au jour d'aujourd'hui je n'ai qu'une envie c'est pouvoir vivre ma vie, une vie qui me ressemble, une vie dans laquelle je me reconnait et non une vie ou je me lève chaque matin avec une inconnue face à moi dans le miroir. Je veux être en bonne santé, me sentir bien, apprendre à m'aimer. Mincir durablement, ne plus passer mon temps à calculer, me restreindre, laisser mon corps s'affamer pour le re remplir quelques jours plus tard. Je ne veux plus de ce cercle vicieux infernal, de cette vie merdique crée par mes propres mains. Je veux juste m'en sortir, m'en sortir, partir, recroiser ses bras, une dernière fois.
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#Posté le vendredi 20 septembre 2013 19:03

Modifié le vendredi 20 septembre 2013 19:16


 
Mais comment exprimer toute cette rage qui est en moi ?
 
Maman, mais comment te dire à quel point je me hais, mais comment t'expliquer à quel point les remarques me blessent, m'entaillent, me coulent. Mais maman, comment te dire à quel point j'ai mal, à quel point je souffre. Comment te démontrer que je ne me ressemble pas, que mon fort caractère est là juste pour cacher ce vide qui est en moi. Comment t'expliquer que tout ceci n'est qu'une façade, qu'une douleur agglomérée. Comment pourras-tu comprendre que les flots de larmes qui s'écoulent sur mes jouent traçant des rigoles de sang dans mon coeur ne sont pas une mascarade. Quand ouvriras-tu les yeux ? Quand chercheras-tu plus loin que les apparences, quand regarderas-tu la vérité entre mes sourires, verras-tu un jour les oreillés mouillés par les sanglots  étouffés ? Est-ce qu'un jour quelqu'un prendra en compte la profondeur de ma douleur, la profondeur de mon mal-être. Est-ce qu'un jour une bonne âme s'attardera sur mon sort ? Est- ce que quelqu'un regardera au delà des apparences pour venir me tendre la main, juste une fois, le temps d'une seconde, le temps d'un sourire. 
 
Petit ange, tout allait si bien lorsque tu inondais ma vie de bonheur grâce à  ta présence. J'étais une autre, j'étais vivante, profondément vivante et heureuse. Un sentiment si rare, si dur à obtenir, a capter, à apprendre. Comment faisais-tu ? Comment as-tu fais pour que toi, un inconnu, devienne le créateur de mon bonheur , un bonheur spirituel et physique, la quiétude totale, le bien-être. Je me sentais complète, entière, moi-même, enfin... Et puis tu t'en est allé, loin, trop loin d'ici. Tu as laissé des traces, des souvenirs, des bonheurs, des douleurs. Mais maintenant je suis seule, l'unique réconfort est l'esprit. Notre esprit porté par les mêmes envies, le même destin, sous le même ciel, d'un bout à l'autre de la terre.
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#Posté le vendredi 20 septembre 2013 18:50


 
 
" Hier, j'ai quitté une aire de repos d'Aquitaine avec les larmes aux yeux et le suicide dans l'âme. L'espoir, lui, s'était envolé, laissant place à l'angoisse et la mélancolie. C'était l'un de ces moments éphémères qui nous paraissent durer une éternité, où la peine et la haine ne cessent de nous bouffer, de ravager le peu de joie qu'il nous reste. Puis je l'ai vu, lui, au détour de la route. Devine qui ? Le Van. J'ai souris.Sa capuche blanche avait la couleur de l'espoir, et son bas doré était en accord parfait avec le soleil qui brillait en ce jour d'été. Ses roues s'affolaient, s'agitaient, tournoyaient, libres et sauvages sur le béton ténébreux de l'autoroute. Elles le surplombaient d'un air vainqueur, parce qu'elles ont réussis à conquérir le monde avec leur ténacité et leur persévérance. Son conducteur riait, accompagné d'un autre jeunot qui balançait son bras en dehors du véhicule. Et sur le tableau de bord, ils avaient posé un collier de fleurs hawaïen. J'ai retrouvé dans leurs sourires l'espoir et l'envie, le goût de l'aventure, et surtout, celui de la vie. Et puis j'ai vu, dans ce logo Volkswagen, tes yeux dont j'ignore la couleur qui souriaient, échappés de la noyade de tes larmes. "

Ma chère amie, confidente, douce oreille penchée sur mes malheurs, un seul et unique mot me vient à l'esprit, une seule pensée arrive à traverser le rideau de larmes qui coule me mes yeux à la lecture de ce texte, c'est une pensée pleine de merci, une pensée faite de tous les meilleurs sentiments du monde réunis. Tu arrives à créer des ouragans en moi, tu arrives à lever des tempêtes de vérité, de sincérité. Comme si tu vivais en mon intérieur, comme si tu étais témoin de toutes les guerres menées entre mes côtes. Mais comment te dire, comment t'écrire. Comment retranscrire tout ce qui grandis en moi lorsque face à tes écris je sombre toujours un peu plus face à la vérité, je sombre pour mieux me relever, pour mieux sortir la tête de l'eau. Personne ne s'est jamais donné la peine de m'écrire de si belles choses, jamais et voilà qu'aujourd'hui, au milieu de ce que je pensais être un chemin de croix à parcourir seule je trouve du soutient, un soutient mutuel inespéré. 
 
Malgré les torrents de larmes que je ne sais plus arrêter lorsque je lis ce magnifique hommage à la liberté, au bonheur, tu est la seule magicienne capable de faire apparaître un franc sourire sur mon visage, malgré tout, malgré tout ça... Mais que dire, je suis même plus capable de t'écrire des choses sensées, profondes, belles. Je suis touchée, touchée au plus profond, alors un seul mot valant les milliers d'autres s'impose : merci. Merci à toi, merci pour tout, merci à ce van, merci à cette utopie qui je l'espère te sauvera aussi.
 
Psychiartiste


Ces mots, ces écrits sont comme la fumée de ce café chaud, ils voguent entre les continents, entre les corps, entre les âmes pour mieux les lier. Ce café chaud est devenu une tradition, seul témoin de ma nouvelle lutte pour la survie. Ce café qui rythme et emplit mes journées, seul élément que j'accepte encore d'avaler sans regret. Mais pour combien de temps encore ? Combien de temps tout cela va encore durer ? Je suis le capitaine de mon âme, oui, mais alors, pourquoi suis-je absolument incapable d'arrêter cette arme de destruction massive qu'est mon mode de vie ? Pourquoi suis-je incapable d'apprendre à m'aimer ? Pourquoi suis-je devenue ainsi. Je ne me reconnais plus, je ne sais plus qui je suis, je perd toute mon âme, j'ai déjà perdu tout ce à a quoi je croyais, toutes mes certitudes ont volées en éclats, des éclats acérés qui sont venus se planter dans mon corps et mon coeur. Je suis une autre, je suis perdue. Plus le temps passe, plus le chemin de retour semble long et impossible, semé d'embûches, alors je préfère avancer, encore, toujours plus vers cette destruction. Sans retour, sans solution.
 
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#Posté le vendredi 30 août 2013 14:17

Modifié le vendredi 30 août 2013 14:47



Elle se remplit d'eau, elle avale ses émotions pour mieux les vomir.
 
Je suis ce que je mange, je ne mange que des numéros. Des numéros additionnés et toujours trop nombreux. Je ne sais plus trop comment j'en suis arrivée là, c'est arrivé trop vite, d'un seul coup, comme une tornade un jour d'été. Ca arrive, ça chamboule tout, ça détruit tout définitivement et puis plus rien n'est comme avant. Notre tombe est creusée, notre place au paradis n'est pas assurée. Et si j'étais une autre ? Et si j'avais eu plus de courage ? Et si je ne m'étais pas laissée happer dans ce tourbillon de destruction ? Je  serais surement bien différente, je serais surement beaucoup plus sereine face à la vie, je ne détruirais pas mon corps ainsi. Mais le destin n'était pas prévu ainsi, ou est-ce simplement une excuse pour minimiser ma faiblesse ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. Je ne veux plus appartenir à ce monde, ce monde de restriction et de culpabilité. Je voudrais pouvoir me sauver. Mais ce besoin de minceur, de maigreur me possède, entièrement, complètement, définitivement. Je ne sais pas où tout s'arrêtera, quand tout ça s'arrêtera, je ne vois même pas la fin. Je suis incapable de me projeter, je suis incapable de me battre, incapable de réagir, de résister. La maladie est revenue, elle m'a bouffée une fois de plus,je ne me débat même plus. Je me laisse juste détruire en paix. Quand je pense que je suis arrivée là pour les beaux yeux d'un garçon qui à ruiné mes jeunes années. Quand je pense qu'il n'est plus ici, qu'il à refait sa vie très loin de moi, mais que moi je suis toujours là à tenter de ne pas me noyer sous la pression d'acier de cette maladie, sans personne pour me regarder. Le monde à de drôles de revirements. C'est presque ironique, presque pathétique. 
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#Posté le vendredi 30 août 2013 10:47


 
 
Connais-tu mon secret ? Connais-tu mes secrets ?
Entends-tu ces cris qui fusent ? Ces cris qui composent mon aura.
 
Bonjour, je me présente, je m'appelle destruction et j'ai investi la peau de celle qui écris habituellement sur ce blog. Je suis là pour mieux la poursuivre, pour mieux la couler, pour ne pas la laisser s'échapper. En effet, sachez le, le loup n'est jamais loin pour la mise à mort. C'est vrai, avant elle était une jeune fille heureuse, joyeuse, insouciante, gentille et bien trop naïve et puis elle a rencontré un garçon qui à brisé son coeur et pour qui elle à torturé son corps,son apparence en passant par des phases de boulimie suivis de restrictions massives des apports caloriques. Sa fin était déjà programmée. Le pire dans tout cela c'est que tout le monde est aveugle, personne ne connait  son quotidien, personne n'est au courant des obsessions qui guident ses pas. Personne ne se doute de rien, personne n'imagine le drame qui est en train d'arriver. Parce que non, bien sur qu'elle est trop grosse pour souffrir d'un trouble alimentaire quel qu'il soit. Au fond elle, elle souffre de cette absence totale de regards, elle souffre de cette dépendance, elle souffre de se voir perdre le contrôle ainsi. Elle ne sait plus quelle est la sensation qu'on ressent lorsqu'on mange un repas "normal", elle ne connait plus cela car elle ne sait plus manger. Elle a oublié la technique, elle ne veut plus savoir alors elle ne mange plus du tout. Elle se prive à l'extrême pour pouvoir apercevoir son ventre qui se creuse toujours plus, ce ventre qu'elle laisse se vider pour mieux le remplir à l'extrême, car oui par moment elle avale ses sentiments, ses ressentiments pour mieux aller les recracher dans les toilettes. Tout est plus simple ainsi pour elle. Mais elle ne se reconnait plus, chaque matin elle regarde dans le miroir une personne qu'elle ne connait point. Elle est face à une étrangère, une puissance bien trop puissante qui guide sa vie, qui lui murmure à voix basse ou qui lui hurle des ordres. Elle n'est plus une fille, elle n'a plus de prénom, elle n'est plus la "chérie" de qui que ce soit, elle est un numéro, elle change de peau aussi souvent que le numéro fluctue sur le cadran électronique de la balance. Elle devient peu à peu l'ombre d'elle même, se laissant happer, torturer, noyer par des forces supérieures à sa volonté. Elle à honte, elle se déteste mais rien ne change, tout à commencé il y a bien longtemps et une fois que la machine est en route personne ne l'arrête, c'est impossible. 
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#Posté le vendredi 30 août 2013 10:14

Modifié le vendredi 30 août 2013 10:40


Je suis l'homme qui tombe à pic, pour prendre ton coeur
Il faut se tenir à carreau, caro ce message vient du coeur
Une pyramide de baisers, une tempête d'amitié
Une vague de caresse, un cyclone de douceur
Un océan de pensées, Caroline je t'ai offert un building de tendresse
J'ai une peur bleue, je suis poursuivi par l'armée rouge
Pour toi j'ai pris des billets verts, il a fallu qu'je bouge
Pyromane de ton coeur, Canadair de tes frayeurs
Je t'ai offert une symphonie de couleurs
Elle est partie, maso, avec un vieux macho...

 
Rien de philosophique, rien de romantique.
Si vous avez la chance de lire ceci c'est que je suis partie, partie loin. A des dizaines de kilomètres de chez moi, loin de ma tristesse, loin de mes maux. Si vous lisez cela c'est que je ne suis pas là, plus là, c'est que l'envoi automatique à correctement fonctionné. C'est juste que je reviendrais, plus tard, mais pas pour le moment. C'est juste que je m'éloigne en quête de guérison, en quête de motivation, en quête d'amour propre. Je reviendrais ne vous en faite pas. Je vais tenter de réfléchir, tenter de relativiser, tenter d'apprendre à profiter et à m'aimer. Ces vacances c'est un peu d'espoir et beaucoup de vie. Profitez, ne lâchez rien. 
​ 22 | 8
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#Posté le jeudi 01 août 2013 12:30





Un monde qui n'est pas forcément le tiens.
Attachement excessif à la mer, à l'océan,  à l'eau.
 
Lorsque tu entames un régimes tu entres dans un monde qui ne t'appartient pas forcément, un monde qui n'est pas là à t'attendre en te voulant du bien et rien que du bien. Ce monde si tu le connais pas n'y entre pas, cela vaut mieux pour toi. Si tu tiens à garder ta santé mentale et physique ne plonge pas ne serais-ce que tes doigts de pieds dans ce lac obscur peuplé de maladies et de créatures de toutes sortes prêtent à te happer pour te noyer, pour en finir avec ta vie. Méfie toi petite fille, tu est belle, tu est en bonne santé une lucidité et une grande intelligence t'habite alors ne te laisser pas happer, ne te laisser pas mourir. Ce monde n'est pas le tient, ce monde ou notre vie tourne autour d'un chiffre, de quelques photos de mannequins photoshopés, ce monde bâti de calories et de privation. Ce monde est une prison ! Ce n'est pas un monde en guimauve, ce monde n'est pas rose, ce monde n'est pas beau, d'ailleurs tu ne devrais même pas être là pour lire ces lignes car nous n'avons pas bonne influence.  Enfuis-toi ! Il est encore temps, fait demi tour avant de sombrer comme elle, comme lui, comme nous, comme moi. Ne te laisse pas attraper, cours vers la liberté, cours vers la santé, cours vers la positivité car le monstre privation, le monstre vomissement, le monstre calorie, le monstre culpabilité n'est pas loin derrière toi.  Vas-t'en, tu en as encore le temps. Tu est si petite, ne fais pas comme nous qui avons gâché notre candeur en entrant dans ce monde pensant trouver la sécurité, la beauté et une minceur utopique.
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#Posté le dimanche 21 juillet 2013 13:05

Modifié le dimanche 21 juillet 2013 13:15

Ses archives (96)

  • sam. 20 juillet 2013
  • sam. 20 juillet 2013
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